mardi 19 mars 2013

Réception offerte aux femmes de l’UPR par le Ministre de l’Economie et des Finances, Thiam Diombar à Wothie



Dans le cadre de la récente tournée des femmes de l’UPR dans la vallée, tournée menée par la commission nationale des femmes du parti au pouvoir à l’occasion des festivités commémoratives du 8 Mars 2013, le ministre de l’économie et des finances, M. Thiam Diombar a offert un dîner dans son village natale à la délégation dirigée par Mint Michel Verges. C’est une manière pour le ministre de marquer son soutien également à la mission des femmes  dans la vallée. La délégation forte de plusieurs membres est arrivée à Wothie vers 21 heures du soir. Elle a été reçue dans le domicile du ministre à l’entrée du village, côté Ouest. Les pêcheurs qui restent majoritaires dans cette localité ont réservé un accueil chaleureux et populaire à la délégation de l’UPR, à leur tête le ministre des finances et son staff politique locale. Diombar, vêtu d’un très joli boubou basin blanc doré à côté de sa douce moitié, Aîssata Bocar Thiam flanquée de sa griotte Fama Mody M’Baye ont accueilli les femmes à la porte où elles ont été saluées par les notabilités du village. Tam tam, youyou des femmes, danses et chants populaires ont rythmé cet accueil très riche en couleurs. Les bonnes dames ont été confortablement installées sous un grand hangar et les hommes qui les accompagnaient dans la vaste cour de la maison. Les missionnaires de l’UPR arrivés très épuisés de l’étape de M’Bagne où la poussière de la mythique école 1 de M’Bagne rongeait sans pitié leurs poumons, ont eu droit à un dîner copieux servi par les organisateurs sous le regard bienveillant de M’Bana Diallo (organisateur en chef de la soirée), fidèle parmi les fidèles amis de Diombar méconnaissable ce soir là par son accoutrement inhabituel, lui qui s’est toujours distingué par ses jolis boubous basins teints à l’indigo. Il était assisté dans cette tâche par M. Dieng Mamadou Farba, technicien à radio Mauritanie, Nawel Komé, Thiam Diallel et autres. La maison grouillait de monde.  Un dîner ponctué à de temps à autre par les chants de la griotte Fama Mody M’Baye qui brisait la somnolence des femmes UPR comme Fatimata Bâ et Aîché Vall très épuisées par le périple et la chaleur. On apercevait au premier rang, les principaux acteurs politiques de l’UPR de la commune de Aéré M’Bar. On peut cite l’ancien capitaine de l’armée Niang Harouna Mamadou (membre du CMSN 1984), Abou Samba Balel, responsable de la sous section UPR de la commune du même nom, Yongane Alassane, surnommé le buldozer du Lao et qui nous le rappelons a fait toutes les étapes (de Boghé à M’Bagne), Wane Chouaîbou, responsable de la section départementale de l’UPR, Ball Oumar N’Daiye -sous section UPR Bababé-, Niang Oumar Samba, chef d’agence de la SOMELC à Arafat, Moussa Ablaye Komé, Ibrahima Alpha Komé, Mariata Djibi Thiam responsable du mouvement associatif féminin, Kèbo Niang, docteur Elémine Fall, Wane Oumar, conseiller pédagogique à l’IDEN de Bababé, Dia Moctar, Sada Dia (cadre à l’ANAIR), Wagué entre autres. Absent de taille dont l’ombre a plané sur les activités, Dieng Mamadou Abdoulaye, le maire de la commune actuellement en convalescence à Nouakchott. Le ministre a exprimé sa joie de recevoir la délégation de l’UPR dans son village à Wothie. Et Ould Jahloul, Aîché Vall, Fatimata Bâ dite Yéya, la représentante des femmes de l’UPR ont pris la parole pour magnifier la cérémonie. Les dames du village ont égrainé un chapelet de doléances devant la délégation. Il faut rappeler que le ministre a suivi la délégation dans toutes ses étapes (Boghé, Bababé et M’Bagne) et apporté un soutien significatif aux différentes structures du parti et à la direction nationale pour rendre possible cette tournée. Modeste et courtois, Diombar a su s’attirer la sympathie de tous les villageois y compris les adversaires de l’UPR qui militent dans l’opposition au régime actuel. C’est un homme ouvert et très accessible. C’est alentours de 1 heure du matin que la réception s’est achevée.













Brakna : l’UPR émerge de son coma à l’occasion de la fête internationale du 8 Mars



Après une longue période de léthargie, l’Union Pour la République (UPR), parti au pouvoir a saisi l’occasion de la célébration de la fête du 8 mars, une fête internationale dédiée à aux femmes pour s’associer à leur manière à cette manifestation. L’initiative de la commission nationale des femmes de l’UPR emmenée par Aîché Vall Mint Michel Verges qui a un but éminemment politique, réveiller notamment les structures dormantes du parti dans la vallée à l’approche des échéances électorales prévues au mois de septembre prochain  a suscité un vif débat dans les milieux politiques de la région. Pour les coopératives féminines de la vallée du fleuve qui s’investissent dans le maraîchage et l’artisanat, c’est une aubaine pour elles que de voir le parti au pouvoir leur faire la promesse de racheter leurs produits exposés le jour de cet anniversaire. Cette promesse exprimée par la commission nationale des femmes a aiguisé les appétits des groupements féminins et boosté la mobilisation de la junte féminine dans les trois Moughataa du Sud du pays (Boghé, Bababé et M’Bagne) durant la journée du 8 Mars.

De l’euphorie à la désillusion des femmes rurales




Du coup, la délégation des femmes de l’UPR, a reçu partout où elle est passée un accueil chaleureux et populaire des femmes trouvées sur place. Mais l’euphorie manifestée par la junte féminine a vite cédé la place aux frustrations après le départ de la délégation voire avant. La cause, tous les produits exposés dans les différents stands n’ont pas été rachetés. La commission des femmes de l’UPR avait accordé la priorité aux produits des femmes les plus démunis à Boghé en tout cas. Une fois cette partie de la production payée, les autres femmes exposantes qui n’ont pas vu leurs produits rachetés se sont mises à protester. A en croire les membres de la commission, elles affirment avoir déboursés plus de 700 000 Um pour racheter les produits artisanaux et maraîchers à Boghé. La commission a plié bagage et rallié son lieu d’hébergement. C’est le lendemain, que Aîché Vall a dépêché un groupe de femmes constitués de Mariata N’Diaye dite Aîssata Peinda, Aissé Mama Daly, Hawo Salyel, Marieme Mint Srabe et Aichetou Mint M’Bareck pour racheter d’autres produits avec nous dit-on le reliquat plus de 200 mille qui restait sur le million affectée à la Moughataa de Boghé. A Bababé, si l’accueil a été des plus grands, les organisateurs n’ont pas réussi à assurer une prise en charge correcte de toutes les délégations. Situation qui a obligé le maire en personne à se déplacer pour présenter ses excuses à certaines délégations et même débourser de l’argent pour les aider à faire face aux problèmes de restauration. Dans la ville de Bababé, la commission a tiré les leçons des problèmes rencontrés à Boghé. C’est ainsi qu’avec 122 coopératives inscrites dans l’exposition, la commission a partagé le million entre les structures participantes. Ce qui fait que chaque coopérative est repartie avec 8000 Um. Ce qui a provoqué l’ire de Dieng Fatimata, responsable d’une coopérative à Aéré M’Bar qui empoché sa part vers 00 heures et finit par dormir chez des proches à Bababé. D’autres ont quitté vers 2 heures du matin et avaient non seulement loué cher le véhicule mais éteint venues de villages très lointains. A M’Bagne, il y’a eu moins de tensions autour du pactole. Toutefois, 113 coopératives ont bénéficié chacune d’un montant égale à celui obtenu par les coopératives de Bababé. La tournée de la commission nationale des femmes de l’UPR a permis de réveiller les structures du parti qui étaient en veilleuse depuis longtemps. L’initiative en plus des femmes de l’UPR a le mérite de prouver que la politique ne doit pas être seulement des théories mais des actions concrètes au service du développement comme l’a si bien dit Aîché Vall dans les localités visitées. C’est dans cet esprit que s’inscrivent les diverses activités commémoratives de la fête internationale de la femme initiées par les femmes de l’UPR et parmi lesquelles figurent la sensibilisation, la formation des femmes membres des structures de base du parti, des meetings populaires, des consultations médicales gratuites et des  expositions en présence de nombreux cadres, élus et notables des départements ciblés. 

De l’effort à l’implication des cadres










Les cadres du parti comme d’habitude se sont mobilisés pour contribuer à la réussite des manifestations organisées par le parti à l’occasion de la commémoration de la fête du 8 Mars 2013. Récupération politique dénoncent les adversaires du parti au pouvoir et des organisations de la société civile, n’a pas empêché la commission nationale des femmes de l’UPR de mettre en œuvre son plan d’action à l’occasion du 8 Mars. La présence à Boghé des autorités locales, à leur tête le Hakem, Ahmednah O Mohamed Lemine et le maire Adama Moussa Bâ entouré des autorités sécuritaires (le commissaire de police, le commandant de Brigade et la responsable local du MASEF, Hourraye Abdarrahmane Dia qui a prononcé à cette occasion un discours apprécié par Aîché Vall a recadré et replacé l’évènement dans son vrai contexte même si les militants de l’UPR apparaissaient dans l’exposition avec leurs badges frappés du logo du parti UPR. Par contre, à Bababé et à M’Bagne, l’absence des autorités locales aux manifestations du 8 mars a donné l’occasion à l’UPR de s’approprier l’évènement.  Quoi de plus normal pour un parti politique que de chercher à récupérer un évènement social dans une période de précampagne électoral a commenté un observateur de la scène politique locale ! Le ministre de l’Economie des Finances, M. Thiam Diombar a beaucoup contribué dans la réussite de la mobilisation à Bababé avec également le maire de la commune de Bababé Bâ Abdoulaye Mamadou qui ont épaulé la section dans l’organisation de cette manifestation. A M’Bagne, la majorité des cadres étaient absents. Empêchés nous affirme t-on par certaines sources proches de ces cadres dont certains se bousculaient lors des investitures en 2011. Bâ Bocar Soulé, ancien ministre surnommé le lion de Bagodine a mobilisé sa base politique. Avec Bâ Silèye Sidi, comptable à la société ISKAN, défunte SOCOGIM, Seck Silèye (directeur des études au Lycée de M’Bagne) avec l’appui précieux de Toulaye Sall (adjointe au maire et madame Ninag Aîssata, enseignante et responsable local du GEFEC), le responsable local du parti, Diagne Ibrahima n’a pas éprouvé assez difficultés pour s’en sortir. A Boghé, une bonne partie des cadres a fait le déplacement. A leur tête, madame Diop, dite Bâ Fatimata, directrice de département au ministère de l’éducation et responsable régional des femmes de l’UPR du Brakna. L’épouse du général Négri, Madina Oumar Dia, fédéral UPR de Nouakchott était également aux premières loges à M’Bagne, à Bababé et à Boghé. Elle n’a raté aucune étape. Rabiyatou Chérif Aidara, la mairesse de Sebkha, Wagne Abdoulaye Idrissa, Chargé de mission à la présidence,  Mohamed El Hadi Macina, secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, Kelly Oumar Sada, ex-secrétaire général du ministère de la Justice, fraîchement promu secrétaire général de la zone franche de Nouadhibou,  Sy Daha, directeur de la comptabilité centrale au ministère de l’Economie et des Finances, Niang Idrissa, DAF de la société sucrière, Sow Moctar Aliou, Inspecteur des Finances, Lam Oumar Amadou, Inspecteur des Finances à la direction des Impôts, N’Gaîdé Abdarrahmane Hamath responsable sous section UPR de Boghé, Sy Baba (Délégué MDR en Inchiri), les cadres de la Jemaa de Nioly, Brahim Diakitté, Abdi Vall O Abdel Khadre, président le coordination des cadres de Boghé Escale entre autres. Les rapatriés mobilisés par les services de  l’ANAIR ont participé massivement à la fête du 8 Mars.   

Défection de Habsa Abdoulaye Chouaîbou des rangs de l’UDP


Jusque là, elle était responsable locale de l’UDP, parti dirigé par Naha Mint Mouknass. A l’occasion du 8 Mars 2013, la responsable locale du MASEF a officialisé son ralliement à l’UPR. Sur les raisons de ce volte face, elle ne s’est pas encore prononcée. Le maire Abdoulaye Mamadou Bâ, lui a confié la gestion des fonds destinés aux manifestations programmées lors de la fête du  8 mars. Elle était sur tous les fronts avec Chouaîbou Wane et Abou Samba Balel, deux acteurs clés de la section UPR de Bababé. Habsa, lorgnerait un poste électif important sous les couleurs de l’UPR nous signale un observateur averti de la scène politique locale.

Ralliements à l’UPR


Deux anciens militants de l’ex-AC de Messaoud O Boulkheîr, qui avaient choisi la voie de l’immigration en Europe ont déclaré leur adhésion au sein de l’UPR. Dia Moctar,  un ex-militaire hyper actif en politique au cours des années de braises de l’ère Taya. Avec lui, Kébé Abdoulaye, un ancien parlementaire militant de l’AJD qui vit en Europe.

 

 

 

    

 


mercredi 13 mars 2013

Félicitations à notre consœur Dié Diop, Journaliste à Rail Bi Fm de Dakar qui a remporté le Prix du Meilleur Reporter sur la Valorisation de la Femme


                                 Dié Diop avec son casque à gauche sur la photo  

La Radio Rail Bi Fm qui émet sur la fréquence de 101.3 sur un rayon de 50 Kilomètres voire plus est une station Multimédias implantée dans la Banlieue de Dakar depuis quelques années. Malgré les difficultés et le manque de moyens, cette radio a réussi à se frayer une bonne place dans l’espace médiatique très disputé du pays de la Téranga. La jeune équipe de reporters qui la compose compte en plus des hommes qui y professent, plusieurs dames dynamiques et très dévouées pour le métier de journalisme. Parmi celles-ci, une certaine Dié Diop, la taille moyenne, le visage toujours souriant âgée de 28 ans et qui présente les grandes éditions du journal en Wolof ainsi que d’autres émissions en français et en langue de Kocc Barma. Mais aussi, elle exerce le métier de technicien comme ses autres confrères. Sa passion et son dévouement pour le métier viennent d’être récompensés par l’Institut Panos qui avait organisé à Dakar un concours de meilleur reporter sur la valorisation de la femme. Notre consœur a fait le concours avec 38 journalistes pour la radio et une vingtaine pour la presse écrite. C’est une nouvelle qui nous a réjouit en tant que journaliste Mauritaniens d’abord et puis en tant que partenaire de cette radio et ami de Dié Diop. Nous partageons cette joie avec la récipiendaire et l’ensemble du personnel de la rédaction à sa tête le rédacteur en chef de cette jeune équipe, en l’occurrence Insa Sagna et le directeur général. Nous leur disons courage et patience, le reste viendra. Le Blog ElFoutiyou que j’anime par ma voie adresse ses chaleureuses félicitations à Dié Diop.
Jules Diop
       

dimanche 6 janvier 2013

Coup d’envoi à Dakar de la Zaiarra annuelle dédiée à El Hadj Seydou Nourou et Thièrno Mountagha Tall

 
Comme chaque année à l’occasion de l’organisation de la Zairra annuelle dédiée aux deux érudits de l’Islam, El Hadj Seydou Nourou Tall et Thièrno Mountagha Tall, des milliers de fidèles musulmans ont répondu cette année à l’appel du serviteur de la famille Omarienne, Thièrno Madani Tall.  Ils sont venus de partout du Sénégal est d’autres pays (Mauritanie, Mali, Guinée, Côte d’Ivoire, France, Amérique et du monde Arabe) pour participer à la 33 édition de cette grande cérémonie de recueillement. Le mausolée des deux illustres figures de l’Islam est pris d’assaut par des milliers de fidèles pour se recueillir, formuler des prières et rendre grâce à Allah. L’édition de 2013 a pour thématique centrale « Alhamdou Lillah » en langue de Molière « Rendre grâce à Dieu ». Les organisateurs ont voulu à travers cette thématique se rappeler toujours d’Allah le tout puissant qui a exhaussé les prières formulées l’an dernier à la même place (mosquée Omarienne) par les fidèles musulmans pour que les élections au Sénégal se déroulent en paix. Malgré les tensions politiques qui ont fait des morts regrette Ahmadou Tall, membre du comité d’organisation, le pays de la Téranga a retrouvé la paix juste après la fin de ces consultations électorales mouvementées. D’où le choix de cette thématique a ajouté M. Tall. La 33ème édition de la Ziarra qui a démarré ce vendredi, 03 décembre 2013 a été rehaussée par la présence du président Sénégalais, M. Macky Sall qui a effectué la prière dans la mosquée Omar El Foutiyou Tall.  Venu assister à la prière du vendredi coïncidant avec la cérémonie d’ouverture de la Ziarra, le président Macky a sollicité des prières auprès du Khalife pour la cohésion sociale et la réussite de l’action menée par son gouvernement dans sa mission de satisfaire les préoccupations du peuple sénégalais.  «Dans un passé récent, j’étais ici (Ndr : à l’occasion de la cérémonie officielle de la Ziarra) pour représenter le président de la République et le gouvernement du Sénégal. Aujourd’hui, je suis là en tant président de la République, je ne ferai que m’en réjouir. En plus, Macky Sall dans la maison de Cheikh Oumar, cela ne relève que d’une évidence», a-t-il déclaré. Le chef de l’Etat a profité de l’occasion pour rendre un vibrant  hommage aux chefs religieux du pays et d’autres qui sont venus d’ailleurs, avant de remercier le Royaume Chérifien du Maroc, qui chaque année dit-il apporte son soutien pour la réussite de l’évènement.
Visiblement très satisfait d’accueillir le Président de la République, Thierno Madani Tall a répondu favorablement à sa requête. Pour le Khalife,  prier pour la réussite du chef de l’Etat équivaut à prier pour la préservation de la paix au Sénégal.  Dans le même ordre d’idées, le Khalife s’est érigé en porte-parole des citoyens Sénégalais pour suggérer au président  de prendre en compte les préoccupations des masses les plus démunies afin d’améliorer leurs conditions d’existence. «En vous portant à la tête du pays, le peuple Sénégalais a prouvé qu’il vous faisait confiance. Et pour que cette confiance ne soit pas affectée, il est indispensable que le gouvernement respecte ses promesses électorales» a déclaré le marabout.
Auparavant,  l’Imam de la mosquée Omarienne, Thièrno Seydou Mountagha, a dit que « tout rassemblement qui réuni des musulmans doit être l’occasion d’amener les pratiquants à mieux comprendre,  respecter et surtout défendre l’Islam contre ses détracteurs ». Dans son serment du vendredi, l’Iman a également encouragé les nouvelles autorités à une gestion vertueuse des derniers publics. « Vous devez privilégier une justice sociale et l’égalité des chances entre les citoyens » a-t-il recommandé. t-il.
Lecture du saint coran, prières, Zikrou ont marqué l’ouverture de la 33e Ziarra. Un Wazifa à  l’honneur des disparus et pour la paix au Sénégalais a clôturé la journée du vendredi. Durant, cette 33ème édition, les fidèles auront droit à une belle exposition sur l’œuvre de Cheîkh Omar El Foutiyou Tall et ses successeurs qui ont consacré toute leur vie à enseigner et propager l’Islam.





 
 
 
 

dimanche 2 septembre 2012

L’hivernage s’installe à Boghé mais il cause dégâts




D’importantes pluies se sont abattues sur la ville de Boghé et ses environs au courant de ce mois d’Août. Entre le 13 et le 31 Août, le cumul pluviométrique a enregistré 280  mm. Ces précipitations ont occasionné des dégâts très importants et des blessés. Plus de 400 familles sinistrées ont été recensés par les autorités locales soient 3000 personnes (femmes, enfants et vieillards). Ces sinistrés sont classés en deux types de catégorie: il y'a ceux qui ont vu leurs bâtiments s'écrouler partiellement et continuent d'y loger malgré les risques que cela comporte; et il y'a ceux qui ont vu leurs concessions s'effondrer totalement ou patauger dans l'eau. Ce sont les nouveaux sans abris de la contrée estimés à environ plus de la moitié du nombre de ces sinistrés après l’effondrement ou l'inondation de leurs bâtiments. Une chambre s’est effondrée à Houdallaye (Boghé) sur deux membres d'une même famille. Un enfant blessé a été extrait des décombres et sauvé grâce à de bonnes volontés avant d’être évacué à l’hôpital de Kaédi où il a reçu des soins. Des quartiers et des villages restent sous la menace permanente des inondations et leur situation risque de s’aggraver si de nouvelles averses venaient être enregistrées. Dans le quartier de Boghé Escale, avec le débordement en cours de la crue du fleuve, le déversoir des caniveaux de ce quartier va être fermé pour éviter l’infiltration des eaux de Djinthiou à l’intérieur du quartier. Et à Thiénel, l’inondation d’une grande cuvette se trouvant au cœur de ce village et qui a déjà provoqué l’effondrement de plusieurs bâtiments fait encore peser des menaces sur d’autres habitats de ce village. Dans le quartier de Manantali à Nioly, plusieurs bâtiments sont inondés par des eaux de ruissellement. Les occupants de ces bâtiments ont été contraints de vider leurs lieux d’habitation et ils restent aujourd’hui sans abris. En plus de ces sinistres, il faut signaler que ces dégâts ont provoqué la destruction des semences achetées pour la campagne agricole en cours ainsi que des stocks de nourriture gardés pour la ration des familles. Jusqu’ici, l’Etat est resté sourd aux appels lancés par la commune. Seuls quelques ONGs comme Oxfam sont venus sur le terrain pour s’enquérir des conditions de vie des sinistrés. Face à cette situation, il urge de venir en aide rapidement aux sinistrés en leur offrant des tentes, des couvertures, des médicaments, des moustiquaires, des vivres, des semences et de l'argent pour subvenir à certains besoins et étudier les voies et moyens de les aider à reconstruire leurs toits. Des motopompes sont essentielles pour aider à pomper l'eau stagnante dans certains quartiers et villages afin d'éviter le pire en cas de nouvelles pluies. D'autant plus que les bulletins métrologiques annoncent de fortes pluies dans les prochains jours dans plusieurs régions y compris celle du Brakna.
Jules Diop cp Brakna

L’Agence Nationale d’Appui et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR) renforce son programme dans la Vallée du Fleuve.


Du  mercredi 29 au  Vendredi 31 Aout 2012, une, mission de l’Agence Nationale d’Appui et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR), conduite par Monsieur Mohamed Ould Sidi Mohamed, Représentant régional de l’agence au Brakna a sillonné les régions du Trarza et du Brakna en compagnie d’une équipe de la télévision nationale de Mauritanie. L’objectif de cette mission était dans un  premier temps de rendre visibles les réalisations de l’Anair dans le domaine  agro Sylvio pastoral pour les seules régions du Trarza et du Brakna. D’autres missions suivront dans le même  sens afin de capitaliser les réalisations et de pouvoir palier les insuffisances constatées et  améliorer les conditions de vie  déjà satisfaisantes des rapatriés. Rappelons qu’au Trarza l’Anair a déjà distribué 1497 vaches et 5524 vaches au Brakna.

Au Trarza  cette mission s’est rendue sur le site de Medina Salam, où devait se tenir la répartition de 123 ha de terres cultivables au bénéfice des rapatriés des sites de Djamel Gani,Thiambene, Keka  et Korway.  Cette superficie  représente une partie des terres cédées par l’Honorable député El Ghassim Ould Bellali au profit des populations rapatriées du Trarza.
La superficie cultivable des terres  soit  90 ha, a été repartie en 5 parcelles distribuées  aux  rapatriés de la façon suivante :
 Djamel 30 ha, Gani 20 ha , Thiambene 20 ha , Keka 10 ha et Korway 10  ha.

Une partie de cette superficie a été occupée par les ouvrages du réseau d’irrigation, le réseau de drainage,  l’endiguement parcellaire et  les pistes.

L’opération est entièrement prise en charge par l’Anair sur le budget national. L’Anair qui a financé l’aménagement des terres, va également prendre en charge la mise en valeur  de l’ensemble du Périmètre,  notamment  les engrais, le carburant destiné aux motopompes,  les travaux du sol, l’achat des herbicides et des pesticides  et l’encadrement technique.

L’objectif de cette opération étant l’insertion durable des rapatriés,  il s’agira de  rendre à travers cette vaste campagne les paysans rapatriés autonomes par l’apprentissage des techniques modernes  en matières agricoles et d’irrigation  et par une meilleure exploitation des terres et des récoltes.

Au cours de la même journée, l’Anair en partenariat avec l’Agence CASAMPAC lançait en collaboration avec les autorités régionales  de la wilaya du Trarza un atelier de formation  aux activités  de la pêche artisanale maritime  et continentale  au profit de jeunes participants issus des sites de retour  du Trarza et des communautés d’accueil.  La cérémonie de lancement présidée par le Wali du Trarza et à laquelle participait Monsieur Ba Madine Directeur général de l’Anair est assurée par le Centre d’animation  Sociale  et d’Apprentissage aux Métiers de la Pêche Artisanale et Continentale  (CASAMPAC). Cette session de formation s’inscrit en droite ligne  dans la Politique  Générale  du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, et contribuera à l’insertion durable  des bénéficiaires dans le milieu économique et social  du Pays. La formation   qui durera 3 mois, profitera à 18 jeunes  issus des sites de Keur Madiké, Thiambene, Djamel, Medina Salam, Gani, Gourel Moussa, Fada et Dabay Mbegnigue et dotera les jeunes participants  de connaissances  modernes dans le secteur de la pêche artisanale  maritime et continentale. A la fin de la formation les jeunes seront organisés en coopératives de pêcheurs artisanaux et bénéficieront  de matériels et d’équipements modernes mis à leur disposition par l’Anair,  leur permettant  d‘amorcer leur insertion  économique dans le secteur de la pêche.  

L’Agence Nationale d’Appui et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR) à travers son programme axé sur l’insertion durable  a déjà  organisé  par le Passé plusieurs sessions de formation diverses et variées au bénéfice des paysans,  des auxiliaires vétérinaires, des coopératives féminines  et des  éleveurs rapatriés dans le domaine de la santé animale, des techniques de conservation et de transformation des produits maraichers, la plantation d’arbres fruitiers, la formation en couture, en teinture, en gestion simplifiée, la formation aux techniques de traitement et de séchage du poisson frais etc…