Dans le cadre de la récente tournée des
femmes de l’UPR dans la vallée, tournée menée par la commission nationale des
femmes du parti au pouvoir à l’occasion des festivités commémoratives du 8 Mars
2013, le ministre de l’économie et des finances, M. Thiam Diombar a offert un
dîner dans son village natale à la délégation dirigée par Mint Michel Verges.
C’est une manière pour le ministre de marquer son soutien également à la
mission des femmes dans la vallée. La délégation forte de plusieurs
membres est arrivée à Wothie vers 21 heures du soir. Elle a été reçue dans le
domicile du ministre à l’entrée du village, côté Ouest. Les pêcheurs qui restent
majoritaires dans cette localité ont réservé un accueil chaleureux et populaire
à la délégation de l’UPR, à leur tête le ministre des finances et son staff
politique locale. Diombar, vêtu d’un très joli boubou basin blanc doré à côté
de sa douce moitié, Aîssata Bocar Thiam flanquée de sa griotte Fama Mody M’Baye
ont accueilli les femmes à la porte où elles ont été saluées par les
notabilités du village. Tam tam, youyou des femmes, danses et chants populaires
ont rythmé cet accueil très riche en couleurs. Les bonnes dames ont été
confortablement installées sous un grand hangar et les hommes qui les
accompagnaient dans la vaste cour de la maison. Les missionnaires de l’UPR
arrivés très épuisés de l’étape de M’Bagne où la poussière de la mythique école
1 de M’Bagne rongeait sans pitié leurs poumons, ont eu droit à un dîner copieux
servi par les organisateurs sous le regard bienveillant de M’Bana Diallo
(organisateur en chef de la soirée), fidèle parmi les fidèles amis de Diombar
méconnaissable ce soir là par son accoutrement inhabituel, lui qui s’est
toujours distingué par ses jolis boubous basins teints à l’indigo. Il était
assisté dans cette tâche par M. Dieng Mamadou Farba, technicien à radio
Mauritanie, Nawel Komé, Thiam Diallel et autres. La maison grouillait de monde.
Un dîner ponctué à de temps à autre par les chants de la griotte Fama
Mody M’Baye qui brisait la somnolence des femmes UPR comme Fatimata Bâ et Aîché
Vall très épuisées par le périple et la chaleur. On apercevait au premier rang,
les principaux acteurs politiques de l’UPR de la commune de Aéré M’Bar. On peut
cite l’ancien capitaine de l’armée Niang Harouna Mamadou (membre du CMSN 1984),
Abou Samba Balel, responsable de la sous section UPR de la commune du même nom,
Yongane Alassane, surnommé le buldozer du Lao et qui nous le rappelons a fait
toutes les étapes (de Boghé à M’Bagne), Wane Chouaîbou, responsable de la
section départementale de l’UPR, Ball Oumar N’Daiye -sous section UPR Bababé-,
Niang Oumar Samba, chef d’agence de la SOMELC à Arafat, Moussa Ablaye Komé,
Ibrahima Alpha Komé, Mariata Djibi Thiam responsable du mouvement associatif
féminin, Kèbo Niang, docteur Elémine Fall, Wane Oumar, conseiller pédagogique à
l’IDEN de Bababé, Dia Moctar, Sada Dia (cadre à l’ANAIR), Wagué entre autres.
Absent de taille dont l’ombre a plané sur les activités, Dieng Mamadou
Abdoulaye, le maire de la commune actuellement en convalescence à Nouakchott.
Le ministre a exprimé sa joie de recevoir la délégation de l’UPR dans son
village à Wothie. Et Ould Jahloul, Aîché Vall, Fatimata Bâ dite Yéya, la
représentante des femmes de l’UPR ont pris la parole pour magnifier la
cérémonie. Les dames du village ont égrainé un chapelet de doléances devant la
délégation. Il faut rappeler que le ministre a suivi la délégation dans toutes
ses étapes (Boghé, Bababé et M’Bagne) et apporté un soutien significatif aux
différentes structures du parti et à la direction nationale pour rendre
possible cette tournée. Modeste et courtois, Diombar a su s’attirer la
sympathie de tous les villageois y compris les adversaires de l’UPR qui
militent dans l’opposition au régime actuel. C’est un homme ouvert et très
accessible. C’est alentours de 1 heure du matin que la réception s’est achevée.
Elfoutiyou
mardi 19 mars 2013
Brakna : l’UPR émerge de son coma à l’occasion de la fête internationale du 8 Mars
Après une longue période de
léthargie, l’Union Pour la République (UPR), parti au pouvoir a saisi
l’occasion de la célébration de la fête du 8 mars, une fête internationale dédiée
à aux femmes pour s’associer à leur manière à cette manifestation. L’initiative
de la commission nationale des femmes de l’UPR emmenée par Aîché Vall Mint
Michel Verges qui a un but éminemment politique, réveiller notamment les
structures dormantes du parti dans la vallée à l’approche des échéances
électorales prévues au mois de septembre prochain a suscité un vif débat dans les milieux
politiques de la région. Pour les coopératives féminines de la vallée du fleuve
qui s’investissent dans le maraîchage et l’artisanat, c’est une aubaine pour
elles que de voir le parti au pouvoir leur faire la promesse de racheter leurs
produits exposés le jour de cet anniversaire. Cette promesse exprimée par la
commission nationale des femmes a aiguisé les appétits des groupements féminins
et boosté la mobilisation de la junte féminine dans les trois Moughataa du Sud
du pays (Boghé, Bababé et M’Bagne) durant la journée du 8 Mars.
De
l’euphorie à la désillusion des femmes rurales
Du coup, la délégation des femmes
de l’UPR, a reçu partout où elle est passée un accueil chaleureux et populaire des
femmes trouvées sur place. Mais l’euphorie manifestée par la junte féminine a
vite cédé la place aux frustrations après le départ de la délégation voire
avant. La cause, tous les produits exposés dans les différents stands n’ont pas
été rachetés. La commission des femmes de l’UPR avait accordé la priorité aux
produits des femmes les plus démunis à Boghé en tout cas. Une fois cette partie
de la production payée, les autres femmes exposantes qui n’ont pas vu leurs
produits rachetés se sont mises à protester. A en croire les membres de la
commission, elles affirment avoir déboursés plus de 700 000 Um pour
racheter les produits artisanaux et maraîchers à Boghé. La commission a plié
bagage et rallié son lieu d’hébergement. C’est le lendemain, que Aîché Vall a
dépêché un groupe de femmes constitués de Mariata N’Diaye dite Aîssata Peinda, Aissé
Mama Daly, Hawo Salyel, Marieme Mint Srabe et Aichetou Mint M’Bareck pour
racheter d’autres produits avec nous dit-on le reliquat plus de 200 mille qui
restait sur le million affectée à la Moughataa de Boghé. A Bababé, si l’accueil
a été des plus grands, les organisateurs n’ont pas réussi à assurer une prise
en charge correcte de toutes les délégations. Situation qui a obligé le maire
en personne à se déplacer pour présenter ses excuses à certaines délégations et
même débourser de l’argent pour les aider à faire face aux problèmes de
restauration. Dans la ville de Bababé, la commission a tiré les leçons des
problèmes rencontrés à Boghé. C’est ainsi qu’avec 122 coopératives inscrites dans
l’exposition, la commission a partagé le million entre les structures
participantes. Ce qui fait que chaque coopérative est repartie avec 8000 Um. Ce
qui a provoqué l’ire de Dieng Fatimata, responsable d’une coopérative à Aéré
M’Bar qui empoché sa part vers 00 heures et finit par dormir chez des proches à
Bababé. D’autres ont quitté vers 2 heures du matin et avaient non seulement
loué cher le véhicule mais éteint venues de villages très lointains. A M’Bagne,
il y’a eu moins de tensions autour du pactole. Toutefois, 113 coopératives ont
bénéficié chacune d’un montant égale à celui obtenu par les coopératives de
Bababé. La tournée de la commission nationale des femmes de l’UPR a permis de réveiller
les structures du parti qui étaient en veilleuse depuis longtemps. L’initiative
en plus des femmes de l’UPR a le mérite de prouver que la politique ne doit pas
être seulement des théories mais des actions concrètes au service du développement
comme l’a si bien dit Aîché Vall dans les localités visitées. C’est dans cet
esprit que s’inscrivent les diverses activités commémoratives
de la fête internationale de la femme initiées par les femmes de l’UPR et parmi
lesquelles figurent la sensibilisation, la formation des femmes membres des
structures de base du parti, des meetings populaires, des consultations
médicales gratuites et des expositions
en présence de nombreux cadres, élus et notables des départements ciblés.
De l’effort à l’implication des cadres
Les cadres du parti
comme d’habitude se sont mobilisés pour contribuer à la réussite des
manifestations organisées par le parti à l’occasion de la commémoration de la
fête du 8 Mars 2013. Récupération politique dénoncent les adversaires du parti
au pouvoir et des organisations de la société civile, n’a pas empêché la
commission nationale des femmes de l’UPR de mettre en œuvre son plan d’action à
l’occasion du 8 Mars. La présence à Boghé des autorités locales, à leur tête le
Hakem, Ahmednah O Mohamed Lemine et le maire Adama Moussa Bâ entouré des
autorités sécuritaires (le commissaire de police, le commandant de Brigade et
la responsable local du MASEF, Hourraye Abdarrahmane Dia qui a prononcé à cette
occasion un discours apprécié par Aîché Vall a recadré et replacé l’évènement
dans son vrai contexte même si les militants de l’UPR apparaissaient dans
l’exposition avec leurs badges frappés du logo du parti UPR. Par contre, à
Bababé et à M’Bagne, l’absence des autorités locales aux manifestations du 8
mars a donné l’occasion à l’UPR de s’approprier l’évènement. Quoi de plus normal pour un parti politique que
de chercher à récupérer un évènement social dans une période de précampagne
électoral a commenté un observateur de la scène politique locale ! Le
ministre de l’Economie des Finances, M. Thiam Diombar a beaucoup contribué dans
la réussite de la mobilisation à Bababé avec également le maire de la commune
de Bababé Bâ Abdoulaye Mamadou qui ont épaulé la section dans l’organisation de
cette manifestation. A M’Bagne, la majorité des cadres étaient absents. Empêchés
nous affirme t-on par certaines sources proches de ces cadres dont certains se
bousculaient lors des investitures en 2011. Bâ Bocar Soulé, ancien ministre
surnommé le lion de Bagodine a mobilisé sa base politique. Avec Bâ Silèye Sidi,
comptable à la société ISKAN, défunte SOCOGIM, Seck Silèye (directeur des
études au Lycée de M’Bagne) avec l’appui précieux de Toulaye Sall (adjointe au
maire et madame Ninag Aîssata, enseignante et responsable local du GEFEC), le
responsable local du parti, Diagne Ibrahima n’a pas éprouvé assez difficultés
pour s’en sortir. A Boghé, une bonne partie des cadres a fait le déplacement. A
leur tête, madame Diop, dite Bâ Fatimata, directrice de département au
ministère de l’éducation et responsable régional des femmes de l’UPR du Brakna.
L’épouse du général Négri, Madina Oumar Dia, fédéral UPR de Nouakchott était
également aux premières loges à M’Bagne, à Bababé et à Boghé. Elle n’a raté
aucune étape. Rabiyatou Chérif Aidara, la mairesse de Sebkha, Wagne Abdoulaye
Idrissa, Chargé de mission à la présidence, Mohamed El Hadi Macina, secrétaire général du
ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, Kelly Oumar Sada,
ex-secrétaire général du ministère de la Justice, fraîchement promu secrétaire
général de la zone franche de Nouadhibou, Sy Daha, directeur de la
comptabilité centrale au ministère de l’Economie et des Finances, Niang
Idrissa, DAF de la société sucrière, Sow Moctar Aliou, Inspecteur des Finances,
Lam Oumar Amadou, Inspecteur des Finances à la direction des Impôts, N’Gaîdé
Abdarrahmane Hamath responsable sous section UPR de Boghé, Sy Baba (Délégué MDR
en Inchiri), les cadres de la Jemaa de Nioly, Brahim Diakitté, Abdi Vall O
Abdel Khadre, président le coordination des cadres de Boghé Escale entre autres.
Les rapatriés mobilisés par les services de
l’ANAIR ont participé massivement à la fête du 8 Mars.
Défection de Habsa Abdoulaye Chouaîbou des rangs de l’UDP
Jusque là, elle était
responsable locale de l’UDP, parti dirigé par Naha Mint Mouknass. A l’occasion
du 8 Mars 2013, la responsable locale du MASEF a officialisé son ralliement à
l’UPR. Sur les raisons de ce volte face, elle ne s’est pas encore prononcée. Le
maire Abdoulaye Mamadou Bâ, lui a confié la gestion des fonds destinés aux
manifestations programmées lors de la fête du
8 mars. Elle était sur tous les fronts avec Chouaîbou Wane et Abou Samba
Balel, deux acteurs clés de la section UPR de Bababé. Habsa, lorgnerait un
poste électif important sous les couleurs de l’UPR nous signale un observateur
averti de la scène politique locale.
Ralliements à l’UPR
Deux anciens
militants de l’ex-AC de Messaoud O Boulkheîr, qui avaient choisi la voie de
l’immigration en Europe ont déclaré leur adhésion au sein de l’UPR. Dia Moctar, un ex-militaire hyper actif en politique au
cours des années de braises de l’ère Taya. Avec lui, Kébé Abdoulaye, un ancien
parlementaire militant de l’AJD qui vit en Europe.
mercredi 13 mars 2013
Félicitations à notre consœur Dié Diop, Journaliste à Rail Bi Fm de Dakar qui a remporté le Prix du Meilleur Reporter sur la Valorisation de la Femme
Dié Diop avec son casque à gauche sur la photo
La Radio Rail Bi Fm qui émet sur la fréquence de 101.3 sur un rayon
de 50 Kilomètres voire plus est une station Multimédias implantée dans la
Banlieue de Dakar depuis quelques années. Malgré les difficultés et le manque
de moyens, cette radio a réussi à se frayer une bonne place dans l’espace
médiatique très disputé du pays de la Téranga. La jeune équipe de reporters qui
la compose compte en plus des hommes qui y professent, plusieurs dames
dynamiques et très dévouées pour le métier de journalisme. Parmi celles-ci, une
certaine Dié Diop, la taille moyenne, le visage toujours souriant âgée de 28 ans
et qui présente les grandes éditions du journal en Wolof ainsi que d’autres
émissions en français et en langue de Kocc Barma. Mais aussi, elle exerce le
métier de technicien comme ses autres confrères. Sa passion et son dévouement
pour le métier viennent d’être récompensés par l’Institut Panos qui avait
organisé à Dakar un concours de meilleur reporter sur la valorisation de la
femme. Notre consœur a fait le concours avec 38 journalistes pour la radio et une
vingtaine pour la presse écrite. C’est une nouvelle qui nous a réjouit en tant
que journaliste Mauritaniens d’abord et puis en tant que partenaire de cette
radio et ami de Dié Diop. Nous partageons cette joie avec la récipiendaire et l’ensemble
du personnel de la rédaction à sa tête le rédacteur en chef de cette jeune
équipe, en l’occurrence Insa Sagna et le directeur général. Nous leur disons
courage et patience, le reste viendra. Le Blog ElFoutiyou que j’anime par ma
voie adresse ses chaleureuses félicitations à Dié Diop.
Jules Diop
mercredi 9 janvier 2013
dimanche 6 janvier 2013
Coup d’envoi à Dakar de la Zaiarra annuelle dédiée à El Hadj Seydou Nourou et Thièrno Mountagha Tall
Comme
chaque année à l’occasion de l’organisation de la Zairra annuelle
dédiée aux deux érudits de l’Islam, El Hadj Seydou Nourou Tall et
Thièrno Mountagha Tall, des milliers de fidèles musulmans ont répondu
cette année à l’appel du serviteur de la famille Omarienne, Thièrno
Madani Tall. Ils sont venus de partout du Sénégal
est d’autres pays (Mauritanie, Mali, Guinée, Côte d’Ivoire, France,
Amérique et du monde Arabe) pour participer à la 33 édition de cette
grande cérémonie de recueillement. Le mausolée des deux illustres
figures de l’Islam est pris d’assaut par des milliers de fidèles pour se
recueillir, formuler des prières et rendre grâce à Allah. L’édition de
2013 a pour thématique centrale « Alhamdou Lillah » en langue de Molière
« Rendre grâce à Dieu ». Les organisateurs ont voulu à travers cette
thématique se rappeler toujours d’Allah le tout puissant qui a exhaussé
les prières formulées l’an dernier à la même place (mosquée Omarienne)
par les fidèles musulmans pour que les élections au Sénégal se déroulent
en paix. Malgré les tensions politiques qui ont fait des morts regrette
Ahmadou Tall, membre du comité d’organisation, le pays de la Téranga a
retrouvé la paix juste après la fin de ces consultations électorales
mouvementées. D’où le choix de cette thématique a ajouté M. Tall. La 33ème
édition de la Ziarra qui a démarré ce vendredi, 03 décembre 2013 a été
rehaussée par la présence du président Sénégalais, M. Macky Sall qui a
effectué la prière
dans la mosquée Omar El Foutiyou Tall. Venu
assister à la prière du vendredi coïncidant avec la cérémonie
d’ouverture de la Ziarra, le président Macky a sollicité des prières
auprès du Khalife pour la cohésion sociale et la réussite de l’action
menée par son gouvernement dans sa mission de satisfaire les
préoccupations du peuple sénégalais. «Dans un passé récent, j’étais ici
(Ndr : à l’occasion de la cérémonie officielle de la Ziarra) pour
représenter le président de la République et le gouvernement du Sénégal.
Aujourd’hui, je suis là en tant président de la République, je ne ferai
que m’en réjouir. En plus, Macky Sall dans la maison de Cheikh Oumar,
cela ne relève que d’une évidence», a-t-il déclaré. Le chef de l’Etat a
profité de l’occasion pour rendre un vibrant hommage aux chefs
religieux du pays et d’autres qui sont venus
d’ailleurs, avant de remercier le Royaume Chérifien du Maroc, qui
chaque année dit-il apporte son soutien pour la réussite de l’évènement.
Visiblement très satisfait d’accueillir le Président de la République, Thierno Madani Tall a répondu favorablement à sa requête. Pour le Khalife, prier pour la réussite du chef de l’Etat équivaut à prier pour la préservation de la paix au Sénégal. Dans le même ordre d’idées, le Khalife s’est érigé en porte-parole des citoyens Sénégalais pour suggérer au président de prendre en compte les préoccupations des masses les plus démunies afin d’améliorer leurs conditions d’existence. «En vous portant à la tête du pays, le peuple Sénégalais a prouvé qu’il vous faisait confiance. Et pour que cette confiance ne soit pas affectée, il est indispensable que le gouvernement respecte ses promesses électorales» a déclaré le marabout.
Auparavant, l’Imam de la mosquée Omarienne, Thièrno Seydou Mountagha, a dit que « tout rassemblement qui réuni des musulmans doit être l’occasion d’amener les pratiquants à mieux comprendre, respecter et surtout défendre l’Islam contre ses détracteurs ». Dans son serment du vendredi, l’Iman a également encouragé les nouvelles autorités à une gestion vertueuse des derniers publics. « Vous devez privilégier une justice sociale et l’égalité des chances entre les citoyens » a-t-il recommandé. t-il.
Lecture du saint coran, prières, Zikrou ont marqué l’ouverture de la 33e Ziarra. Un Wazifa à l’honneur des disparus et pour la paix au Sénégalais a clôturé la journée du vendredi. Durant, cette 33ème édition, les fidèles auront droit à une belle exposition sur l’œuvre de Cheîkh Omar El Foutiyou Tall et ses successeurs qui ont consacré toute leur vie à enseigner et propager l’Islam.
Visiblement très satisfait d’accueillir le Président de la République, Thierno Madani Tall a répondu favorablement à sa requête. Pour le Khalife, prier pour la réussite du chef de l’Etat équivaut à prier pour la préservation de la paix au Sénégal. Dans le même ordre d’idées, le Khalife s’est érigé en porte-parole des citoyens Sénégalais pour suggérer au président de prendre en compte les préoccupations des masses les plus démunies afin d’améliorer leurs conditions d’existence. «En vous portant à la tête du pays, le peuple Sénégalais a prouvé qu’il vous faisait confiance. Et pour que cette confiance ne soit pas affectée, il est indispensable que le gouvernement respecte ses promesses électorales» a déclaré le marabout.
Auparavant, l’Imam de la mosquée Omarienne, Thièrno Seydou Mountagha, a dit que « tout rassemblement qui réuni des musulmans doit être l’occasion d’amener les pratiquants à mieux comprendre, respecter et surtout défendre l’Islam contre ses détracteurs ». Dans son serment du vendredi, l’Iman a également encouragé les nouvelles autorités à une gestion vertueuse des derniers publics. « Vous devez privilégier une justice sociale et l’égalité des chances entre les citoyens » a-t-il recommandé. t-il.
Lecture du saint coran, prières, Zikrou ont marqué l’ouverture de la 33e Ziarra. Un Wazifa à l’honneur des disparus et pour la paix au Sénégalais a clôturé la journée du vendredi. Durant, cette 33ème édition, les fidèles auront droit à une belle exposition sur l’œuvre de Cheîkh Omar El Foutiyou Tall et ses successeurs qui ont consacré toute leur vie à enseigner et propager l’Islam.
dimanche 2 septembre 2012
L’hivernage s’installe à Boghé mais il cause dégâts
D’importantes
pluies se sont abattues sur la ville de Boghé et ses environs au courant de ce
mois d’Août. Entre le 13 et le 31 Août, le cumul pluviométrique a enregistré 280
mm. Ces précipitations ont occasionné
des dégâts très importants et des blessés. Plus de 400 familles sinistrées ont
été recensés par les autorités locales soient 3000 personnes (femmes, enfants
et vieillards). Ces sinistrés sont classés en deux types de catégorie: il y'a
ceux qui ont vu leurs bâtiments s'écrouler partiellement et continuent d'y
loger malgré les risques que cela comporte; et il y'a ceux qui ont vu leurs
concessions s'effondrer totalement ou patauger dans l'eau. Ce sont les nouveaux
sans abris de la contrée estimés à environ plus de la moitié du nombre de ces
sinistrés après l’effondrement ou l'inondation de leurs bâtiments. Une chambre
s’est effondrée à Houdallaye (Boghé) sur deux membres d'une même famille. Un
enfant blessé a été extrait des décombres et sauvé grâce à de bonnes volontés
avant d’être évacué à l’hôpital de Kaédi où il a reçu des soins. Des quartiers
et des villages restent sous la menace permanente des inondations et leur
situation risque de s’aggraver si de nouvelles averses venaient être
enregistrées. Dans le quartier de Boghé Escale, avec le débordement en cours de
la crue du fleuve, le déversoir des caniveaux de ce quartier va être fermé pour
éviter l’infiltration des eaux de Djinthiou à l’intérieur du quartier. Et à
Thiénel, l’inondation d’une grande cuvette se trouvant au cœur de ce village et
qui a déjà provoqué l’effondrement de plusieurs bâtiments fait encore peser des
menaces sur d’autres habitats de ce village. Dans le quartier de Manantali à
Nioly, plusieurs bâtiments sont inondés par des eaux de ruissellement. Les
occupants de ces bâtiments ont été contraints de vider leurs lieux d’habitation
et ils restent aujourd’hui sans abris. En plus de ces sinistres, il faut
signaler que ces dégâts ont provoqué la destruction des semences achetées pour
la campagne agricole en cours ainsi que des stocks de nourriture gardés pour la
ration des familles. Jusqu’ici, l’Etat est resté sourd aux appels lancés par la
commune. Seuls quelques ONGs comme Oxfam sont venus sur le terrain pour
s’enquérir des conditions de vie des sinistrés. Face à cette situation, il urge
de venir en aide rapidement aux sinistrés en leur offrant des tentes, des
couvertures, des médicaments, des moustiquaires, des vivres, des semences et de
l'argent pour subvenir à certains besoins et étudier les voies et moyens de les
aider à reconstruire leurs toits. Des motopompes sont essentielles pour aider à
pomper l'eau stagnante dans certains quartiers et villages afin d'éviter le
pire en cas de nouvelles pluies. D'autant plus que les bulletins métrologiques
annoncent de fortes pluies dans les prochains jours dans plusieurs régions y
compris celle du Brakna.
Jules
Diop cp Brakna
L’Agence Nationale d’Appui et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR) renforce son programme dans la Vallée du Fleuve.
Du mercredi 29 au Vendredi 31 Aout 2012, une, mission de
l’Agence Nationale d’Appui et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR), conduite par
Monsieur Mohamed Ould Sidi Mohamed, Représentant régional de l’agence au Brakna
a sillonné les régions du Trarza et du Brakna en compagnie d’une équipe de la
télévision nationale de Mauritanie. L’objectif de cette mission était dans
un premier temps de rendre visibles les
réalisations de l’Anair dans le domaine
agro Sylvio pastoral pour les seules régions du Trarza et du Brakna.
D’autres missions suivront dans le même
sens afin de capitaliser les réalisations et de pouvoir palier les
insuffisances constatées et améliorer
les conditions de vie déjà satisfaisantes
des rapatriés. Rappelons qu’au Trarza l’Anair a déjà distribué 1497 vaches et
5524 vaches au Brakna.
Au Trarza cette mission s’est rendue sur le site de
Medina Salam, où devait se tenir la répartition de 123 ha de terres cultivables
au bénéfice des rapatriés des sites de Djamel Gani,Thiambene, Keka et Korway.
Cette superficie représente une
partie des terres cédées par l’Honorable député El Ghassim Ould Bellali au
profit des populations rapatriées du Trarza.
La superficie cultivable des
terres soit 90
ha, a été repartie en 5 parcelles distribuées aux
rapatriés de la façon suivante :
Djamel 30 ha, Gani 20 ha , Thiambene 20 ha , Keka 10 ha et Korway 10 ha.
Une partie de cette superficie a
été occupée par les ouvrages du réseau d’irrigation, le réseau de
drainage, l’endiguement parcellaire
et les pistes.
L’opération est entièrement prise
en charge par l’Anair sur le budget national. L’Anair qui a financé
l’aménagement des terres, va également prendre en charge la mise en valeur de l’ensemble du Périmètre, notamment
les engrais, le carburant destiné aux motopompes, les travaux du sol, l’achat des herbicides et
des pesticides et l’encadrement
technique.
L’objectif de cette opération
étant l’insertion durable des rapatriés,
il s’agira de rendre à travers
cette vaste campagne les paysans rapatriés autonomes par l’apprentissage des
techniques modernes en matières
agricoles et d’irrigation et par une
meilleure exploitation des terres et des récoltes.
Au cours de la même journée,
l’Anair en partenariat avec l’Agence CASAMPAC lançait en collaboration avec les
autorités régionales de la wilaya du
Trarza un atelier de formation aux
activités de la pêche artisanale
maritime et continentale au profit de jeunes participants issus des
sites de retour du Trarza et des
communautés d’accueil. La cérémonie de
lancement présidée par le Wali du Trarza et à laquelle participait Monsieur Ba
Madine Directeur général de l’Anair est assurée par le Centre d’animation Sociale
et d’Apprentissage aux Métiers de la Pêche Artisanale
et Continentale (CASAMPAC). Cette
session de formation s’inscrit en droite ligne
dans la Politique Générale du Président de la République, Son Excellence
Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, et contribuera à l’insertion durable des bénéficiaires dans le milieu économique
et social du Pays. La formation qui durera 3 mois, profitera à 18
jeunes issus des sites de Keur Madiké,
Thiambene, Djamel, Medina Salam, Gani, Gourel Moussa, Fada et Dabay Mbegnigue
et dotera les jeunes participants de
connaissances modernes dans le secteur
de la pêche artisanale maritime et
continentale. A la fin de la formation les jeunes seront organisés en
coopératives de pêcheurs artisanaux et bénéficieront de matériels et d’équipements modernes mis à
leur disposition par l’Anair, leur
permettant d‘amorcer leur insertion économique dans le secteur de la pêche.
L’Agence Nationale d’Appui et
d’Insertion des Réfugiés (ANAIR) à travers son programme axé sur l’insertion
durable a déjà organisé
par le Passé plusieurs sessions de formation diverses et variées au
bénéfice des paysans, des auxiliaires
vétérinaires, des coopératives féminines
et des éleveurs rapatriés dans le
domaine de la santé animale, des techniques de conservation et de
transformation des produits maraichers, la plantation d’arbres fruitiers, la
formation en couture, en teinture, en gestion simplifiée, la formation aux
techniques de traitement et de séchage du poisson frais etc…
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